Lettre publique de Paul Dardé, architecte, à Messieurs les Conseillers municipaux de la ville de Lodève

Le talent de Paul Dardé, sculpteur du Lodévois, est très largement reconnu. Formé entre les sillons des terres locales et les rayons de la bibliothèque municipale, il doit affronter les horreurs de la guerre de 1914-1918 avant de connaître les honneurs de la capitale, où il obtient le Grand Prix national des Arts en 1920. Mais alors qu’on lui propose de prendre la succession d’Auguste Rodin, il choisit de revenir au pays. Il fourmille de projets et ambitionne de devenir l’architecte de la municipalité. Mais les choses ne se passent pas comme prévu…

La lecture sera suivie d’un moment d’échange.

A l’occasion du 60e anniversaire du décès de Paul Dardé (29 décembre 1963).
Coréalisation Théâtre dans la Forêt (Parlatges) / Maison d’Europe et d’Orient (Paris), dans le cadre du Printemps citoyen en Occitanie, avec l’aimable autorisation de l’ADAGP. 

La Distillerie se trouve au 10 rue de la Sous-Préfecture à Lodève.
Jauge limitée, réservation recommandée au 09 75 47 27 23.
Sortie en libre participation.

La Langue de mon père


Lecture / rencontre / vernissage du livre La Langue de mon père de Sultan Ulutaş Alopé en présence de l’autrice

Une langue peut-elle être un gilet de sauvetage ? Déterrer les mots de ses ancêtres peut-il éclairer des rapports à sa famille et à son identité ? Comment le racisme quotidien sème-t-il la honte et la violence chez les individus ?

La Langue de mon père est l’histoire d’une femme récemment immigrée en France. Tandis qu’elle attend ses papiers, l’apprentissage de la langue maternelle de son père, le kurde, la fait voyager vers des zones d’ombre de son passé. En apprenant cette langue longtemps interdite dans son pays natal, elle commence à interroger son rapport à son père, qu’elle n’a pas vu depuis des années, et le racisme quotidien avec lequel elle s’est construite en tant qu’enfant. Pendant ce voyage mental entre la Turquie et la France, elle porte le français comme une protection, une langue que personne d’autre dans sa famille ne parle ni ne comprend ; une langue qu’elle ne maîtrise pas totalement.

Sultan Ulutaş Alopé, née en 1988 à Istanbul, est une comédienne turque et kurde. Après des études d’ingénierie puis en art dramatique à Istanbul, elle multiplie les expériences dans de nombreuses productions en Turquie. À partir de 2017, elle étudie à l’ENS de Lyon puis au CNSAD de Paris, et mène désormais ses propres projets. La Langue de mon père, présenté à Contre-Sens à Lyon en 2022, puis créé à la Manufacture à Avignon en 2023, a été programmé au Théâtre national de Strasbourg en 2024.

Une coréalisation du Théâtre dans la Forêt / Maison d’Europe et d’Orient, en partenariat avec l’Institut kurde de Paris.

Le Projet Handke

Lecture par Gilles Chabrier.

Les Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre reviennent pour une nouvelle édition en 2024 au sein du Festival Les Contemporaines. En Acte(s) et les JLAT se mutualisent pour créer un temps dédié aux écritures dramatiques contemporaines et francophones, qui aura lieu du 31 mai au 08 juin 2024 au Théâtre National Populaire de Villeurbanne.

La Maison

Lecture de La Maison, d’Aliye Ummanel, traduit du turc (Chypre) par Selin Altıparmak (à paraître dans la Trilogie chypriote aux éditions l’Espace d’un instant), suivie d’une rencontre avec l’autrice et la traductrice.

Nuit de la littérature

Organisée par le FICEP
Forum des instituts culturels étrangers à Paris

Avec Natalka Vorojbyt et Iryna Dmytrychyn
pour l’Institut culturel ukrainien à Paris.

Informations à venir.

Quelques histoires des pluies

Vernissage du livre Quelques histoires des pluies d’amour et de mort, d’Abbas Nalbandian

Publié en octobre 2023 par les éditions l’Espace d’un instant –

Préface de Joseph Danan, traduit du persan en français par Fahimeh Najmi, en collaboration avec François Rémond.

La traduction en français de Quelques histoires des pluies d’amour et de mort, l’ultime pièce du dramaturge iranien Abbas Nalbandian, représente la toute première traduction de l’une des œuvres de ce dramaturge majeur du théâtre iranien contemporain. Afin de célébrer cet événement, l’association Nouvelles Lettres Persanes organise une rencontre avec l’écrivaine franco-iranienne Maryam Madjidi (Prix Goncourt du premier roman 2017), avec Joseph Danan (Professeur émérite auprès de l’Institut d’études théâtrales de la Sorbonne Nouvelle) et avec Fahimeh Najmi (Chercheuse associée à l’Université Paris 8 et traductrice) modérée par Tommaso Zaccheo (Enseignant auprès de l’Institut d’études théâtrales de la Sorbonne Nouvelle, membre associé de l’IRET). Il s’agira, notamment, de présenter au public la richesse de cette pièce, écrite à la veille de la Révolution islamique, ainsi que d’en découvrir la contemporanéité. 

La rencontre sera enrichie par la lecture d’extraits de la pièce.

Quelques histoires des pluies d’amour et de mort présente cinq récits qui interrogent les relations humaines en présentant une galerie de personnages solitaires livrés à eux-mêmes. Une mère et sa fille sont forcées de camoufler une mort accidentelle, un maître d’école est confronté aux révélations ambiguës d’un élève, et le fantôme d’une mère refuse de s’en aller. Abbas Nalbandian livre une série de scénettes impressionnistes du monde iranien, où l’individu est en proie aux angoisses de la condition humaine, entre l’oppression d’une société autoritaire et les questionnements métaphysique sur la raison et la folie, la vie et la mort.

Abbas Nalbandian est né en 1947 à Téhéran. Il s’est formé à la littérature en autodidacte dans le kiosque à journaux de son père, en lisant tout ce qui lui tombait sous la main. La légende dit qu’il écrivit sa première pièce avant même d’avoir été au théâtre. Présent au Festival des arts de Shiraz en 1968, puis au festival de Nancy en 1973, il incarne le visage du théâtre iranien moderne. Après la Révolution islamique, il se voit contraint de cesser toute activité et se donne la mort en 1989.

Nouvelles Lettres Persanes est une association culturelle franco-iranienne, non-confessionnelle, non-politique et non-étatique dont le but est, entre autres, de contribuer à une meilleure connaissance des peuples et des pays de l’aire culturelle iranienne ; et de promouvoir les œuvres littéraires, artistiques et scientifiques de ses créateurs.

L’Espace d’un instant, fondée en 2001, est une maison d’édition principalement orientée vers les écritures contemporaines, sans négliger les lacunes de répertoire, dans le cadre des dramaturgies d’Europe, d’Asie centrale et de Méditerranée – de l’Islande à l’Afghanistan. Elle privilégie notamment les regards critiques et la recherche théâtrale, la diversité linguistique, ainsi que les relations possibles avec les scènes francophones, sans négliger une certaine représentativité des genres et des communautés.

Entrée libre.

Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 13e arrondissement,
11 Rue Caillaux, 75013 Paris

Mauvaises routes

Texte de Natalka Vorojbyt
Traduit de l’ukrainien par Iryna Dmytrychyn
Editions l’Espace d’un instant

Lecture dirigée par Lucie Berelowitsch
Production NEST Thionville

Jeudi 18/01/24 : à la librairie Tome 5 – Thionville à 19h
Vendredi 19/01/24 : à la libraire La Cour des grands – Metz à 18h30

En continuant à utiliser le site, vous acceptez l’utilisation des cookies qui permettent au site de fonctionner. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer