Et toute l’Italie se remet à chanter

Voyage poétique et musical dans l’Italie du XXe siècle

Concert-spectacle présenté en mars au Théâtre national de la Colline à Paris.

Le duo Il suffirait d’un jour de soleil naît de la rencontre fortuite et complice de deux voix, celles des deux comédiennes et chanteuses Anna Andreotti et Margherita Trefoloni. Le duo s’est créé en 2013 à partir d’une envie forte de chanter ensemble et de raconter – à un public français – l’Italie, à travers la voix des poètes et celle du peuple. C’est aussi une rencontre de voix et de timbres, bien sûr ! Ainsi que de passions communes, d’engagements partagés. Margherita et Anna se sont rencontrées au sein du chœur militant “Chants de rage et de révolte” en 2009, et partagent le projet “Sur les traces de l’immigration italienne” depuis 2010.

Anna Andreotti : Comédienne, chanteuse et metteure en scène. Née à Florence, elle commence le théâtre après des études littéraires et musicales (piano et saxophone). En 1987, elle rejoint la compagnie française Le Théâtre de la Sphère. À partir de 1991, elle écrit, met en scène et interprète ses propres pièces tout en poursuivant son travail de comédienne avec d’autres compagnies en Italie et en France. En 1994, elle rencontre Giovanna Marini, avec qui elle se forme pendant cinq ans au chant traditionnel italien. Elle est intervenante pédagogique en chant traditionnel italien à la Philharmonie de Paris depuis douze ans et à l’école de langue et culture italienne Polimnia.

Margherita Trefoloni : Comédienne et chanteuse. Née à Sienne en 1980, elle intègre à quinze ans la compagnie franco- italienne Corps rompu dirigée par M.C. Massari. Elle s’initie par la suite au chant traditionnel italien avec des musiciens et chanteurs des Pouilles. En 2005 elle s’installe à Paris et continue son parcours de formation avec Giovanna Marini. Depuis 2010 elle travaille aux côtés d’Anna Andreotti sur le projet « Sur les traces de l’immigration italienne » en tant que comédienne et chanteuse, et en 2013 elles créent ensemble « Et toute l’Italie se remet à chanter », voyage poétique et musical dans l’Italie du XX siècle, metteure en scène Anne Quesemand. Depuis 2011 elle dirige l’ensemble vocal A tout bout de chant et enseigne le chant traditionnel italien pour l’école de langue et culture italienne Polimnia.

Crédit photo Philippe Bouvet.
Durée 1h15.

Réservation 09 75 47 27 23
Libre participation aux frais

Victoria Yakubova au Luteva

Dans le cadre du festival Ce qui nous lie

Des rencontres organisées par le cinéma Luteva et la médiathèque Confluences, deux services culturels de la Ville de Lodève, pour un temps fort et fédérateur ouvert sur tous les cinémas.

Projection suivie d’une rencontre avec l’autrice et réalisatrice Victoria Yakubova

Victoria Yakubova est née en 1977 à Tachkent, en Ouzbékistan, alors en URSS. Elle immigre avec sa famille en Israël à l’âge de treize ans, puis en France en 2002 pour réaliser son rêve : étudier le cinéma. En 2014, elle retourne à ses racines en Asie centrale et réalise son premier long-métrage, Olma Djon (Pomme d’Éden), qui remporte de nombreux prix internationaux. Son premier roman, Chez moi, préfacé par Volker Schlöndorff, est récemment paru aux éditions l’Espace d’un instant (Parlatges, 2023).

OLMA DJON de Victoria Yakubova
(France-Kazakhstan, 2019) Drame, 1h12.
Les parents de Cholpan, petite fille de sept ans, sont attristés par le mutisme de leur enfant. Une chamane vient leur apporter son assistance. Commence alors un voyage mystique…
Teaser : https://www.youtube.com/watch?v=ZR5P5fwcyHs

CHEZ MOI de Victoria Yakubova
(Tachkent-Tel Aviv-Paris, 2022) 108 pages.
Chez moi est une recherche de la maison perdue dans les nombreuses immigrations de l’autrice. C’est un voyage en Ouzbékistan avant la chute de l’URSS, puis en Israël pendant la guerre du Golfe, enfin dans la France rêvée d’une perpétuelle migrante. Étrangère partout, elle raconte l’absurde de l’appartenance, le choix de la non-appartenance et le prix à payer pour ces choix imposés.
« Tout cela n’est pas nouveau, d’autres ont connu cette errance, mais à chaque fois cela arrive à un individu différent. Ce qui fait la richesse du récit n’est pas le général, mais le particulier. C’est la foule de détails concrets, racontés dans un style très personnel, subjectif jusqu’à l’envolée lyrique ; inoubliables, les pages sur le deuil de sept jours. »
Volker Schlöndorff
https://parlatges.org/produit/chez-moi-victoria-yakubova/

+ d’infos :
https://mediatheque-lodeve.bibli.fr/index.php?lvl=cmspage&pageid=6&id_rubrique=66

Un conte de la Dune douce

Reporté cause alerte météo !

L’idée est apparue il y a un an du coté des artistes habitant le village. Elle a circulé très vite de maison en maison. En octobre ils étaient sept, en décembre cinquante à s’engager dans l’aventure. Ils l’ont menée à son terme : samedi 16 septembre à 18h sur l’esplanade du village, ils présenteront la création du spectacle Un conte de la Dune Douce, opéra de village, dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2023.

Opéra ?

Oui, puisque tous les arts y seront représentés : pas de diva au miroir, mais des chants, de la musique et des chanteurs ; pas de danseur étoile mais des danseuses médiévales. Ni Tartuffe, ni Cyrano, mais une belle vingtaine de comédiennes et de comédiens évoquant des instants marquants de la vie de leurs ancêtres villageois ; pas de grande machineries sophistiquée mais des décors imaginés et fabriqués localement, avec les moyens du bord et quelques dizaines de draps récupérés pour l’occasion ; plus de cinquante costumes conçus et réalisés par une vingtaine de stéphanoises, une bande son enregistrée et mixée dans un studio improvisé pour l’occasion. Quelques images anciennes retrouvées, et restaurées, des souvenirs de seniors collectés et repris par la voix des plus jeunes. Un spectacle de près de deux heures conçu, écrit, réalisé et joué par les gens du village, enfants, adultes actifs ou retraités.

Patrimoine ?

Le spectacle évoquera en une quinzaine de tableaux autant de séquences de la vie au village, depuis le premier chasseur cueilleur qui – 12 000 ans avant notre ère – a foulé le sol de la vallée à la recherche de quelques fruits ou racines, jusqu’à la génération actuelle qui s’interrogera sur ce qu’elle même peut apporter au patrimoine de son village. On croisera tour à tour les deux habitants préhistoriques dans leur abri sous roche, le premier gobelet de vin venu tout droit d’orient, les constructeurs de la voie romaine et quelques pèlerins de Saint Jacques, on entendra sonner la première cloche, on découvrira des moments de grande souffrance causé par le ravage de la peste noire ou le servage abusif, les instants de joie lors d’une fête médiévale, les surprenantes réactions des paysans citoyens face au cahiers de doléances et les bouleversements apportés plus tard par l’industrialisation. Tout au long du spectacle, le patrimoine villageois sera ainsi le vrai personnage principal.

Dune Douce ?

Ça, c’est un secret, pour le découvrir, il vous faudra venir voir !

Tête de turc

Nâzım Hikmet par Benoît Vitse

Voilà un homme qui a passé presque quinze ans en prison pour avoir refusé tout compromis avec l’oppression. Et pourtant, il ressort de ses textes une énorme tendresse et une joie de vivre communicative. De procès en procès, Nâzım Hikmet va traverser des années chaotiques, les promesses d’une amnistie jamais tenue, jusqu’à la victoire à l’issue d’une périlleuse grève de la faim en 1950. Mais pendant toutes ces années, il est constamment menacé de mort par pendaison et soumis aux illusions cruelles d’une libération qui recule chaque fois qu’on la croit proche. Ce à quoi il faut ajouter les années pendant lesquelles il dût quitter son pays, la Turquie, lui qui écrira : « C’est un dur métier que l’exil ».

Néanmoins cet homme continuera à croire à l’homme et à écrire. Et ses textes sont d’une force qui étonne encore aujourd’hui. Oui, nous sommes étonnés à la fois par la simplicité de ses poèmes et la modernité de son écriture. Il a en effet totalement renouvelé cet art. La poésie de Nâzım Hikmet est porteuse d’une voix, d’un langage, d’un contenu différents de la conception traditionnelle. Il sera un précurseur. Tel était Nâzım Hikmet, un exceptionnel explorateur de l’humaine condition, par la grâce et par la puissance d’un instrument poétique qui ne doit rien à la tradition. Mais par son dépouillement, son rythme, sa charge d’émotion, sa tension constante vers la vérité, Nâzım Hikmet a fait du langage une poétique de la connaissance et de la limpidité.

******************

J’ai pris le train, l’avion, l’automobile,
la plupart des gens ne peuvent le faire.
Je suis allé à l’opéra
la plupart des gens ne peuvent y aller
et en ignorent même le nom.
Mais là où vont la plupart des gens,
je n’y suis pas allé depuis 1921 :
à la mosquée, à l’église, à la synagogue,
au temple, chez le sorcier,
mais j’ai lu quelquefois dans le marc de café.

Libre participation aux frais.
Réservation 09 75 47 27 23.

Lecture dansée avec Mitia Fedotenko

Lecture dansée de poèmes russes et ukrainiens, en soutien à la dissidence russe.

Originaire de Moscou, chorégraphe, danseur et performeur, Mitia Fedotenko débute la danse dans sa ville natale à un très jeune âge. A l’ouverture des frontières de la Russie, il est invité par l’institut français à poursuivre sa formation d’abord au CNDC d’Angers, puis à EX.E.R.CE. à Montpellier. Après avoir réalisé plusieurs tournées en France (festival Montpellier Danse 1999), en Allemagne (Festival International Sommertheater à Hambourg ; Tanzmesse NRW à Essen) et en République tchèque (Festival d’Automne de Danse à Prague), avec le duo les verstes et les distances créé en étroite collaboration avec Natacha Kouznetsova, il fonde la Compagnie Autre MiNa en 1999 et s’installe à Montpellier.

Une occasion pour Mitia Fedonteko et Natacha Kouznetsova de soutenir Alexey Navalny, l’un des principaux leaders de l’opposition russe, actuellement en détention, pour son anniversaire : danser sur les textes de nos auteurs préférés, ukrainiens et russes, Irina Evsa, Joseph Brodsky, Anna Akhmatova…

En complicité avec
Cie Autre MiNa
Danseplatforma

Libre participation aux frais.
Information et réservation : 09 75 47 27 23
https://parlatges.org/informations-pratiques/

Duo baroque

Lise Moyne au chant et au violon.
Albertin Ventadour à la viole de gambe et au chant.

Certains ont déjà pu entendre ce duo baroque dans des salons particuliers l’hiver dernier, pour la fête de la musique 2022 à la cathédrale de Lodève, et ils étaient encore présents à l’église de Pégairolles à l’été, en terrasse à Fozières, puis de nouveau au Cloître Saint-Fulcran au début de l’automne.

L’HUMOUR BAROQUE EN MUSIQUE

Du théâtre espagnol de Calderón à la musique anglaise de Purcell, en passant par les danses allemandes de Bach, Lise Moyne et Albertin Ventadour explorent les arcanes de l’humour baroque. Un violon, une viole de gambe, du chant, du bagou et la complicité active du public permettent d’approcher de très près ce qui faisait pleurer de rire nos lumineux aïeux.

Libre participation aux frais.
Réservation 09 75 47 27 23.

Métamorphose par Michel Galaret

Récit conté à partir de 7/8 ans.
Attention : manifestation accueillie au Château de la Roque.

C’est quoi l’histoire ?

Un voyage ! un voyage intime au cœur de la vie d’un homme silencieux : étrange destinée riche en surprises et évènements hors du commun …
Comme une série en quatre épisodes.
Camille est un enfant de la neige, venu d’on ne sait où ! Il grandit entouré d’amour et d’affection chez un couple de vieux paysans sans enfant. Dans ce monde rural profondément enraciné sur ce plateau sauvage, tout semble appartenir au domaine du rationnel. Pourtant, les évènements qui vont jalonner la vie de Camille appartiennent à un autre monde…
Camille a flirté très tôt avec le frisson du garou. Goupil va l’ensorceler. C’est peut-être pour cela qu’il deviendra un homme des terres et des bois, un peintre de la quintessence, un oiseau rare et peut-être immortel… 

Mais c’est bien plus que cela !

Comme les bulles d’air remontent à la surface de l’eau pour éclore à la lumière, ce récit fait éclore des mémoires enfouies au plus profond de nous.
« Métamorphose » c’est la quête universelle et intemporelle de l’Etre Humain. 
D’où je viens ? Qui suis-je ? Quel sens a ma vie ? Et après la mort ?

Durée 1h20 environ.

Enfant, Michel Galaret gardait les moutons sur les plateaux calcaires du Quercy. Fils de petit « paysan/berger », il a respiré l’odeur du foin, gouté le grain de blé, cultivé le tabac. Il a aussi suivi les traces du renard dans la neige, pisté le lapin , posé des collets, tendu des pièges pour manger des grives…il a construit des cabanes, grimpé aux arbres pour voir plus loin, élevé des grillons, fabriqué des « carrioles » en bois pour dévaler les chemins pentus, traversé le lac sur la glace…et bien plus encore !
Bref ! Ce conteur est un homme de la terre, il a dans sa voix et sa façon d’être, un rayon de soleil, un brin de rusticité et la quiétude du berger derrière ses moutons.
Assis sur un tabouret, sa mise en scène est la plus minimaliste qu’il soit. Ses mots, la musique de sa voix, la puissance de ses silences, ses mains et son regard donnent force à ses histoires, souvent issues du fantastique des hommes de la terre.
Emouvant, parfois même bouleversant, il aime à partager sa sensibilité, sa générosité et se délecte à vous emmener dans ses histoires qui deviennent des cadeaux… Rassurez-vous , il vous ramènera… au plus profond de vous !

CE QU’ILS EN DISENT…

« Michel Galaret ! Un renard.
Il a l’air, comme ça, tranquille. On lui fait confiance, on le suit, et il vous amène où il veut, dans d’inquiétantes traversées, dans des pièges à cœur, chez le diable, mais aussi bien devant le feu où se dit l’amitié des choses, la simplicité de l’amour et la bonté d’être vivant.
Un renard, je vous dis, un goupil !
Un conteur, un simple conteur, mais un grand.
Et comme il ne peut pas le dire (ces renards-là ont leur pudeur), je le dis pour lui, voilà tout.
(Henri Gougaud.)

Extraits vidéo

1 :   https://www.youtube.com/watch?v=HzCvbjx_ANw
2 :  https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=metamorphose+michel+galaret#fpstate=ive&vld=cid:5367bf8d,vid:9GBZvsX1Z2s

Le site :

https://michelgalaret-conteur.fr/

Pour accéder au Château de la Roque :
– viser le moulin de Saint-Pierre-de-la-Fage ;
– sur le parking du moulin, tourner le dos au rond-point
et prendre le chemin du Bout du monde qui longe la falaise ;
– deux kilomètres plus loin, vous êtes arrivés, suivre le fléchage.
Et favoriser le covoiturage !

Libre participation aux frais.
Jauge limitée, réservation impérative au 09 75 47 27 23.

En continuant à utiliser le site, vous acceptez l’utilisation des cookies qui permettent au site de fonctionner. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer