Eloge du contraire – Goran Stefanovski

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Description

Voici enfin réunis, et pour la première fois, les textes de Goran
Stefanovski, essais et discours écrits à l’occasion de différentes
manifestations culturelles internationales.
Ses observations et ses réflexions, faites à partir d’une position
d’« exil itinérant » et dans lesquelles on croise Kafka, Tintin ou
Donald Duck, élaborent un hypertexte sur l’identité et engagent
à une déconstruction audacieuse des clichés. L’auteur d’Hôtel
Europa propose ainsi une critique des divisions internes de
l’Europe, qui menacent de la transformer en un espace dystopique
de méfi ance et d’ignorance, particulièrement sous les assauts du
capitalisme mondial.
« Il fut pourtant un temps où l’Est (du moins mon coin de l’Est)
criait : “Nous sommes ici, ici !”, et où l’Occident répondait :
“Nous ne pouvons pas vous voir. Vous n’êtes pas là où nous vous
attendions. Déplacez-vous, que nous puissions vous voir.” »

Goran Stefanovski (1952-2018) est né en
Macédoine. Auteur dramatique, universitaire, il a
vécu et travaillé entre Skopje et Canterbury. Il a
écrit de nombreuses pièces et scénarios, abordant
notamment les frictions entre identité personnelle,
histoire et politique. Un bon nombre de ses oeuvres
ont fait l’objet de productions internationales,
représentées à travers l’Europe, du BITEF de
Belgrade jusqu’au Festival d’Avignon.

Textes réunis et présentés par Ivan Dodovski
Traduits du macédonien par Maria Béjanovska
Avec le soutien du ministère de la Culture
de la République de Macédoine du Nord,
de l’université Christ Church de Canterbury
et du Centre national du livre.
228 pages
ISBN 978-2-37572-041-7

Sommaire :
Histoires de l’Est sauvage
Sur notre histoire
Discours post-dînatoire
L’essence des choses
Le téléphone en panne
Les trans-artistes et les cis-artistes
L’auteur dramatique en tant qu’artisan des drames
Dispute avec Kafka
Éloge du contraire
Tintin dans les Balkans
L’étincelle qui jaillit
Supplément :
« Goran Stefanovski : “Fables du monde sauvage de l’Est.
Quand étions-nous sexy ?” », par Frosa Pejoska-Bouchereau