information à venir.
Etonnants voyageurs
Invitation de Natalka Vorojbyt et Iryna Dmytrychyn.
Infos à venir.
Mauvaises routes
Texte de Natalka Vorojbyt
Traduit de l’ukrainien par Iryna Dmytrychyn
Editions l’Espace d’un instant
Lecture dirigée par Lucie Berelowitsch
Production NEST Thionville
Jeudi 18/01/24 : à la librairie Tome 5 – Thionville à 19h
Vendredi 19/01/24 : à la libraire La Cour des grands – Metz à 18h30
Finist, le clair faucon
Lecture / rencontre / vernissage de la publication de l’oeuvre de Svetlana Petriïtchouk, accusée d'”apologie du terrorisme” et emprisonnée depuis mai 2023 à Moscou
https://www.francetvinfo.fr/culture/spectacles/theatre/russie-les-artistes-evguenia-berkovitch-et-svetlana-petriitchouk-incarcerees-pour-apologie-du-terrorisme_5810849.html
Rencontre avec Elena Gordienko, chercheuse associée à l’Institut de recherches en études théâtrales (IRET) de la Sorbonne Nouvelle, et autrice de la préface.
Lecture par Roger Assaf, Dominique Dolmieu, Mitia Fedotenko, Domitille Jacolin et Angelica Livshitz.
Texte traduit du russe par Antoine Nicolle et Alexis Vadrot, et disponible aux éditions l’Espace d’un instant.
NB : La soirée a bien lieu à la Distillerie de Lodève (10 rue la Sous-Préfecture) et non au Théâtre de la Forêt (Parlatges) comme annoncé par ailleurs.
Finist, le clair faucon raconte les parcours de femmes russophones qui ont été enrôlées par Daech via les réseaux sociaux sous prétexte d’une relation amoureuse et d’un mariage, ce qui les a poussées à vouloir quitter leur pays natal et à rejoindre les terroristes, avant d’être détenues et jugées en Russie. Cette pièce juxtapose la trame du conte traditionnel russe éponyme avec des témoignages documentaires, notamment des extraits de sténographies d’audiences de tribunaux, pour traiter de la psychologie des femmes qui, en quête d’amour et en raison des mythes sexistes stéréotypés du « prince charmant », deviennent des proies faciles pour les criminels.
Svetlana Petriïtchouk, née en 1980 à Bichkek (Kirghizistan), est une dramaturge russe, qui a notamment participé au laboratoire du Teatr.doc à Moscou. Ses textes, dans lesquels elle aborde constamment les questions de genre et les thématiques sociales, ont été largement mis en scène en Russie et distingués par différents festivals, dont Lioubimovka. Finist, le clair faucon a été créé en 2020 à Moscou, dans une mise en scène de Jénia Berkovitch, et a obtenu le Masque d’or, la plus prestigieuse distinction théâtrale en Russie, en 2022. En mai 2023, Svetlana Petriïtchouk et Jénia Berkovitch ont été accusées de faire l’« apologie du terrorisme » dans ce spectacle, et placées en détention. Depuis leur incarcération, la pièce a été traduite dans une dizaine de langues et présentée dans de nombreux théâtres à travers le monde, et notamment à Avignon, Barcelone, Berlin, Bruxelles, Paris, Stockholm et Tachkent.
Une lecture d’un poème de Jénia Berkovitch par Mitia Fedotenko clôturera la soirée.
Photo (c) Alexander Andrievitch.
Une coréalisation Théâtre dans la Forêt / Maison d’Europe et d’Orient, en partenariat avec la Ville de Lodève et la médiathèque Confluences, dans le cadre du Printemps de Poètes 2024.
Réservation conseillée au 09 75 47 27 23.
Sortie en libre participation.
Shakespeare is dead
With texts by Kaveh Ayreek and Natalka Vorojbyt.
Rencontre avec Jordan Plevneš
Lecture rencontre vernissage autour de
Cyrille et Méthode, who are you ? de Jordan Plevneš
traduit du macédonien par Frosa Pejoska
préface de Georges Banu
éditions l’Espace d’un instant (Paris, 2023)
en partenariat avec le ministère de la Culture de la République de Macédoine du Nord
et le Centre national du livre
En présence de l’auteur
Avec la participation de
Fabrice D ‘Almeida, vice-président de l’université de Paris Panthéon-Assas
Jean Pierre Siméon, poète et dramaturge
Francis Combes, poète
Frosa Pejoska-Bouchereau, traductrice et professeur à l’INALCO
Patrick Verschueren , metteur en scène
Lecture d’extraits par Huges Badet, professeur au conservatoire Mozart
accompagné à la flûte par Elena Stojcevska, professeur au conservatoire Mozart
« Jordan Plevneš aime les horizons larges et les perspectives à vol d’oiseau. Il franchit aisément toutes les frontières, du temps autant que de l’espace. Un souffl e épique traverse ses textes, une respiration large les anime et il ne craint nul vertige, nul mal de l’air. Plevneš écrit des textes paraboliques où, sans hésitation ni précaution, il fait côtoyer le savoir historique et le commentaire politique, textes où sa voix se lance dans des commentaires fulgurants et, en même temps, restitue des moments d’intimité, convoque de l’amour et suscite des sourires. (…) Plevneš invite à un voyage qui nous précipite de manière vertigineuse au coeur même des grandes options d’un monde qui vacille et doute de toute certitude. Et il s’appuie sur le pouvoir des mots et sur leur résonance exaltée telle une musique déferlante. N’ayons pas peur et faisons le voyage ! Il est enivrant mais l’air est pur. Et le coeur net. »
Georges Banu
Jordan Plevneš, poète, auteur dramatique et documentariste, est né en 1953 en Macédoine. Ses oeuvres ont été présentées de New York à Tokyo, en passant par Limoges et Saint-Malo, notamment par Patrick Verschueren, Jacques Seiler et Mehmet Ulusoy, et largement primées, de la Yougoslavie à l’Académie Française. Ambassadeur de Macédoine à Paris de 2000 à 2005, il est recteur de l’Université internationale Europa Prima de Skopje depuis 2007.
Salle 304, 92 rue d’Assas, 75006 Paris.
Mes biens chères soeurs
Quatre soeurs, compagnes de route, qui rêvent de chanter ensemble, comme quand elles étaient petites.
Tricoter leurs souvenirs, pour en faire une couverture douillette dans laquelle chacune pourra venir se lover.
L’aventure devient alors un voyage qui donne corps à une vision du monde, à une histoire.
Celle qu’on trimballe tous dans nos coffres à bagages, coffres à trésors.
Un spectacle pensé comme un billet musical et conté, billet doux, billet joyeux et naïf, très naïf, mais pas tant que ça…
Une partition à cinq voix et piano, légère et nostalgique, joyeuse et fantasque, bande originale de femmes qui se rappellent les petites filles qu’elles ont été.
Un voyage pour tous : ceux qui ont connu les années soixante, et les autres !
Avec Agnès Garcenot, Anne Garcenot, Joëlle Garcenot, Jean-François Maenner et Isabelle Morelli.
Participation aux frais 15 euros.
Jauge limitée, réservation recommandée
par mail à frederic.pluskwa@orange.fr ou par SMS au 06 71 62 53 02
Et n’oubliez pas de favoriser le covoiturage !
Chez Anne et Fred, 36 chemin de Saint-Pierre à Parlatges
Protohérissé (BP : Unabomber)
Texte de Gergana Dimitrova et Zdrava Kamenova
Traduit du bulgare par Marie Vrinat (éditions l’Espace d’un instant)
Lecture par la Bibliothèque bavarde.
L’Europe sur un plateau
Le rendez-vous des théâtres d’Europe et d’Orient à Paris
Lectures / rencontres / vernissages
Vernissage de la collection « Sens Interdits »
aux éditions l’Espace d’un instant
Vernissage de Lioubimovka 2022 : l’écho de l’écho
aux éditions Sampizdat
Avec la participation de
Roger Assaf
Esther Bol
Ian De Toffoli
Fahimeh Najmi
Antoine Nicolle
Patrick Penot
Jordan Plevneš
Sultan Ulutaş Alopé
Matéi Visniec
Victoria Yakoubova
Médiation Dominique Dolmieu
Lectures d’extraits de
– Chez moi par Nathalie Pivain
– Crime #AlwaysArmUkraine par Esther Bol
– Cyrille et Méthode, who are you ? par Franck Lacroix
– Finist, le clair faucon par Salomé Richez
– La Langue de mon père par Sultan Ulutaş Alopé
– La Porte de Fatima par Nouche Jouglet-Marcus, Salomé Richez et Christophe Sigognault
– Lysistrata, mon amour par Nouche Jouglet-Marcus, Tristan Le Doze, Barnabé Perrotey, Nathalie Pivain, Salomé Richez, Christophe Sigognault, Benoit Struve, Zohar Wexler, et sous réserve Esther Bol et Sultan Ulutaş Alopé.
– Quelques histoires des pluies d’amour et de mort par Mathilde Ponsford et Jando Graziani
– Tiamat par Guillaume Morel
Le 100 ECS, 100 rue de Charenton, 75012 Paris
Matéi Visniec au Rond Point
Lancement du nouveau titre de Matéi Visniec, Lysistrata, mon amour, aux éditions l’Espace d’un instant, en présence de l’auteur et de l’éditeur, à la librairie o., au Théâtre du Rond Point.
Lysistrata, d’Aristophane, comédie pétillante sur la guerre de Péloponnèse, a traversé les siècles avec un succès jamais démenti. Il y a plus de deux millénaires, cette courageuse athénienne proposait aux femmes de la Grèce de faire la grève du sexe pour obliger les hommes à ne plus s’entretuer. Lysistrata, mon amour projette cet épisode antique dans le tumulte des guerres contemporaines, mais aussi dans le contexte d’incitations multiples à la violence entre les sexes et entre les peuples. Voilà que les Européens, fascinés par l’industrie du divertissement, se souviennent, devant la tentative d’annexion de l’Ukraine par la Russie, que la liberté doit parfois être défendue les armes à la main. Matéi Visniec lance alors, avec l’humour et l’ironie qu’on lui connaît, une sorte de signal d’alarme à Lysistrata, qui n’ira pas non plus sans controverse.
Dramaturge face à la dictature, Matéi Visniec dénonce dans ses pièces la machine totalitaire, puis choisit l’exil en France en 1987. Ses pièces sont aujourd’hui jouées sur quatre continents, du Piccolo Teatro de Milan au Théâtre Maxime-Gorky de Berlin, en passant par Avignon, Limoges, Paris, Téhéran et Hollywood. Une trentaine de ses pièces ont été éditées en français.