Les spectateurs de L’Eloge du voyage lent ont pu faire sa connaissance en juillet dernier, avec la projection de Printemps, documentaire sur un projet théâtral hors du commun, en itinérance à travers le Caucase et les Balkans en 2001. L’animateur du Théâtre dans la Forêt, à Parlatges, est aussi un éditeur de théâtre (éditions l’Espace d’un instant), dont les textes sont régulièrement présentés sur les scènes francophones, de la Comédie-Française au festival d’Avignon, en passant par les Treize Vents à Montpellier. On lui doit notamment la publication d’Affronter les ombres, de Sarah Fourage, qui interroge l’histoire de la communauté harki de Lodève, et une myriade de textes d’Europe et d’Orient, de l’Islande à l’Afghanistan. Et parmi eux, la quasi totalité des textes dramatiques ukrainiens disponibles en français, qui racontent la catastrophe de Tchernobyl, les années de transition post-soviétique, la révolution du Maïdan, les légendes tatares de la Crimée et cette guerre insensée qui plonge à nouveau l’Europe dans un bain de sang.
Lecture découverte suivie d’une rencontre avec l’auteur et la traductrice
Texte de Jeton Neziraj Traduit de l’albanais (Kosovo) par Anne-Marie Bucquet (éditions l’Espace d’un instant)
Mise en lecture Dominique Delpirou
Avec Jean Bard, Dominique Delpirou, Dominique Dolmieu, Alexandra Plays, Sophie Reynes, Christelle Rinaldi et Valéry Volf.
En septembre 2000, l’architecte qui dirigeait le service d’urbanisme de Prishtina, au Kosovo, Rexhep Luci, est abattu de six balles dans le dos. Il s’était opposé aux constructions illégales dans la ville. Dans Les Cinq Saisons d’un ennemi du peuple, inspiré de la pièce d’Ibsen, Jeton Neziraj, dramaturge reconnu en Europe, met en lumière les étapes et les mécanismes qui ont pu aboutir à un tel crime, du fait de l’émergence des intérêts particuliers, des retournements d’alliances, des ententes douteuses et des pressions économico-politiques.
Jeton Neziraj est né en 1977 au Kosovo. Ses pièces ont été largement présentées en Europe et en Amérique du Nord, du Vidy-Lausanne à La MaMa à New York, en passant par le festival Sens interdits à Lyon. Il a été directeur du Théâtre national du Kosovo de 2008 à 2011 et dirige actuellement le Qendra Multimedia, principal pôle culturel indépendant de l’espace albanophone, qu’il a fondé en 2002. Régulièrement censurée en Chine ou en Turquie, son oeuvre est très impliquée socialement et politiquement. (+ d’infos)
Ce sera la première lecture en français de cette pièce qui sortira en librairie le 1er décembre.
Une proposition de Carambolages en partenariat avec le Théâtre dans la Forêt et avec le soutien de la Mairie de Soubès.
Morgane nous embarque, dès ses premières notes, dans son univers de la chanson, hors du temps et à fleur de peau.
C’ est la quête des grands espaces, extérieurs comme intérieurs qui créent le fil rouge de son répertoire, de son « Intime Chanson » . Par ses textes, elle vient titiller nos émotions primordiales, la peur , le désir , l’amour, et nous « prend aux tripes » avec son chant organique et vibrant.
Morgane se joue des genres et des codes pour naviguer en totale liberté à travers des modes musicaux variés. Elle invente, à sa manière, une chanson « folk tribale archaïco-lyrique ». Inclassable à dire vrai et tant mieux. C’est bien là toute sa richesse, car avant tout, on la reconnaît, c’est notre « intime chanson » à nous, public, navigant sous son charme, qu’elle dévoile. C’est cette part d’universel en nous qu’ on entend se chanter, se hurler, s’extasier à travers elle.
« Lâmekân » signifie « sans lieu », sans référence ou attachement. Une notion chère à la pensée soufie qui dissipe toutes les limitations lièes à notre identité ou notre créativité. Une forme de voyage vers un espace où la dualité n’a plus d’emprise. Ce concert où s’entremêlent musique et poésie est une invitation vers ce « Lâmekân » qui est à a la fois nourriture de l’âme et onguent pour le coeur.
Au travers des poèmes philosophiques, mystiques ou amoureux, s’exprime le feu intérieur de la séparation, de la quête, de l’union et de la condition humaine. Les airs de danse, plus légers, ramènent toujours vers la joie immédiate qui se mêle à l’impermanence de l’existence.
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