Description
Dans La Parade, deux jeunes gens, Àris et Zoé, vivent dans un appartement dont ils ne sortent jamais. Par la fenêtre de leur chambre, ils suivent une parade qui semble festive. Mais petit à petit, le spectacle devient inquiétant et se transforme finalement en tuerie. Les deux spectateurs comprennent qu’ils seront les prochaines victimes.
La Victoire se déroule dans une famille d’immigrants grecs. Trois générations de femmes, les unes rêvant de retour, les autres d’intégration. En alternance, les drames de l’exil et les terribles souvenirs de Grèce. La famille grecque primitive toujours vivante, avec son double visage : violence et protection mutuelle.
Dans Le Ciel rouge, une femme vieillissante, ancien professeur, communiste, qui s’est mise à boire, soliloque sur les illusions du passé et ses désillusions : la mort de son mari, l’effondrement des espoirs de la gauche, les chagrins que son fils emprisonné lui causent. (1965-1998)
L’œuvre de Loùla Anagnostàki est très liée au Théâtre d’Art de Karolos Koun, maître fondateur du théâtre grec contemporain. Contrainte à l’exil avec le putsch des colonels de 1967, elle est accueillie à Paris par Nikiforos Papandréou. Celui-ci la présente à Antoine Vitez, qui décide bientôt de mettre en scène La Parade à la Maison des Lettres. Ses pièces ont été créées à Athènes, au Théâtre national de Grèce, et ailleurs en Europe, notamment sur la BBC.
Traduit du grec par Nikiforos Papandréou, Jean-Yves Fossé, Claude Poliak et Michel Volkovitch.
Préface de Brigitte Jaques-Wajeman.
136 pages.
Avec le concours de l’Atelier européen de la traduction, du Centre national du livre et de l’Union des théâtres de l’Europe.
ISBN 2-915037-25-6