intervention / conférence / rencontre / atelier
D’Europe et d’Orient, une aventure
La Maison d’Europe et d’Orient, par l’intermédiaire de Dominique Dolmieu, propose différents modes d’interventions à la découverte des écritures théâtrales de l’Est de l’Europe. Il peut s’agir de rencontres, conférences ou ateliers, de durée variable, pour un public aussi large que possible, lecteurs, spectateurs, élèves, étudiants, artistes amateurs ou professionnels…
La proposition commence par une brève présentation des activités de la Maison d’Europe et d’Orient et d’Eurodram, le réseau européen de traduction théâtrale qu’elle a fondé, et se poursuit par une traversée du catalogue de l’Espace d’un instant, principale maison d’édition francophone dans le domaine des dramaturgies de l’Est de l’Europe.
Une description complète et exhaustive de la myriade de textes et d’auteurs concernés est évidemment impossible en quelques minutes : on met donc l’accent sur un courant, un auteur, un thème, une période, une communauté… L’écoute de la salle permet aussi d’orienter le parcours.
Car le voyage se fait bien entendu en interaction avec le public. Selon le timing, des lectures de différents extraits, faites à voix haute par des participants volontaires, peuvent également être proposées, voire préparées et travaillées dans le cas des ateliers.
Si l’on dispose d’un vidéo-projecteur, il est possible de projeter les portraits des auteurs, ainsi que leur nom ; à défaut on peut au moins les écrire sur un tableau, et s’initier à les déchiffrer. C’est un détail qui peut sembler insignifiant, mais qui fait pourtant parti des principales difficultés de l’échange : impossible à la majorité de prononcer et donc de se souvenir du nom d’un grand nombre des auteurs…
C’est enfin l’occasion d’évoquer les questions d’esthétique et de politique culturelle, liées aux écritures théâtrales et à la traduction, d’échanger sur les langues, les identités, les contextes.
Le choix de la MEO comme vecteur de cette information ne se fait pas par manque de modestie, mais parce qu’elle a contribué de manière significative à la reconnaissance des écritures théâtrales d’Europe de l’Est dans l’espace francophone. A travers le récit de ses aventures c’est l’occasion de découvrir quel regard, mélange de crainte et de curiosité, une partie du théâtre français porte sur ces « barbares de l’Est sauvage ». De même, le théâtre n’est pas le plus mauvais vecteur de cette « prise de contact » : en deux décennies il est devenu le principal genre littéraire traduit en français pour un certain nombre de pays, pas si exotiques que ça.