Rencontre avec Guilda Chahverdi

Mardi 26 avril 2022 à 19 h

Rencontre et dialogue avec

Guilda Chahverdi

Comédienne, metteur en scène

En première partie : Djo-art artiste-peintre et poète lit ses poèmes.

D’origine algérienne, née en région parisienne, elle s’inspire de ses racines orientales pour exprimer de façon singulière un trait, un mot, une émotion, une couleur, avec une musicalité empreinte de poésie, où l’âme cosmique s’éveille et se révèle.

Guilda Chahverdi :

Comédienne, metteur en scène et commissaire d’exposition, elle a travaillé une quinzaine d’années en Afghanistan. Elle a enseigné le théâtre à la Faculté des Beaux-Arts de Kaboul, produit des pièces radiophoniques (Radio Killid) et conçu un programme d’enseignement artistique dans les établissements scolaires.

En 2006, elle crée la compagnie de théâtre Azdar. De 2010 à 2013, Guilda Chahverdi dirige l’Institut français d’Afghanistan à Kaboul. En 2015, elle effectue une recherche en sciences humaines à l’Université Aix-Marseille, IREMAM sur l’action culturelle et artistique en Afghanistan. En 2019, elle est commissaire de l’exposition

Kharmohra, l’Afghanistan au risque de l’art au MuCEM à Marseille dont Agnès Devictor en assurait le conseil scientifique. Guilda Chahverdi travaille actuellement à la mise en scène de La Valise vide, pièce afghane de Kaveh Ayreek qu’elle a traduite (création pour 2022).

Une occasion pour évoquer l’évolution récente de la scène culturelle et artistique afghane aujourd’hui à nouveau à l’arrêt, la force de la création contemporaine afghane mal connue du public.

Des centaines d’artistes afghans, hommes et femmes, ont quitté leur pays durant l’été 2021 et ont trouvé refuge en France.

Ils sont majoritairement jeunes. Ils ont exprimé dans leurs œuvres avec audace leur résistance à l’obscurantisme et participé aux mutations sociales… La société afghane durant ces vingt dernières années, malgré la guerre, a considérablement changé grâce essentiellement à l’éducation, l’ouverture sur le monde et aux programmes de reconstruction. Les artistes afghans ont su sensibiliser le public sur des thèmes forts comme les limites de la croyance, l’histoire controversée de leur pays, la manipulation, la place de la femme dans l’espace public et privé, la folie des hommes…encourageant ainsi le public à oser s’interroger et résister.

Nouvelles Lettres Persanes

La Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 13ème

11, rue Caillaux 75013 Paris M° Maison Blanche ligne 7

Entrée libre. Réservation obligatoire :

nouvelleslettrespersanes@orange.fr lettrespersanes@orange.fr

Tél. : 06 82 97 94 69

Dominique Dolmieu au Labo

• Lundi 4 avril 2022 à 19h au Théâtre de la Foudre, Petit-Quevilly : rencontre avec Dominique Dolmieu, fondateur de la Maison d’Europe et d’Orient, directeur des éditions l’Espace d’un instant, principale maison d’édition en France de littérature ukrainienne, russe ou biélorusse, et d’autres pays d’Europe centrale.

Homme de théâtre et éditeur engagé, grand connaisseur des artistes d’Europe de l’Est, dont beaucoup de dramaturges d’Ukraine, Dominique Dolmieu viendra nous apporter son regard sur les écritures contemporaines de l’est. À la lumière de l’actualité récente en Ukraine et en Russie, sa parole nous rappelle la nécessité de la littérature pour comprendre les enjeux d’un peuple.

Un tour du domaine

Visite de la forêt domaniale de Parlatges, avec Julien Carette, de l’Office national des forêts.

Tout public. Participation gratuite.

Le dernier fruit

Conte dessiné d’Alissa Gianni.

Une légende qui se sème…

Un petit conte coopératif et interactif, où chansonnette et devinettes et un brin de sagesse se retrouvent au fil d’une histoire qui se dessine devant vous. Une fruit qui serait le dernier de toute la forêt… comment retrouver la sagesse des graines?

Durée 20 minutes. Conte suivi d’un atelier où les enfants pourront semer des graines. A partir de 2 ans. Sortie au chapeau.

Rendez-vous place Emile-Bellet (parking à l’entrée du village).

À la racine

Sortie de résidence de Ludovic Pouzerate

Une plongée dans la matière. Je pressens ça. Dans les matières. Humus. Sol forestier et placenta. Terre noire. Chairs chaudes. Insectes et larves. 
Des inconnus. Nombreux. Des inconnues. Nombreuses.
Le livre de cubage de mon arrière grand-père. 

En 2019-2020. Je ressens un profond besoin de changer d’air. Je suis une intuition. Une impulsion profonde. À quarante ans passés je me retrouve avec de tout jeunes hommes, un an dans la montagne, en école forestière.

Et sans l’avoir prévu. Ce sera alors par là. Par cette porte entre ouverte. D’où la lumière s’écoule. Que je vais pénétrer, enfin, dans mon bois intérieur, m’approcher de mon arbre, et goutter sa puissance.

Proche de mon arbre. Dans le silence de l’arbre. Mes ancêtres sont là. Ma généalogie. Et toutes ces inconnues. Et tout ces inconnus. Me regardent verticaux.
Ceux qui m’agissent. Celles qui m’écrivent. J’ai pu m’approcher d’eux. Je peux m’approcher d’elles. Enfin. De toutes ces inconnues. Et entrer dans la peur, pour pouvoir m’en extraire.

Comment ça s’est passé ?

Pourquoi ça s’est passé ?

Grâce aux forces des arbres ?

Quelle liberté maintenant ?

Qu’est ce que je garde d’elles ?

Qu’est ce que je garde d’eux ?

Qu’est ce que je tranche

à la racine ?

Gabrielle en concert

Gabrielle chante en s’accompagnant à l’accordéon et au clavier. Ses
instruments jouent avec les mélodies de ses compositions. Son
interprétation donne à ce tour de chant acoustique
des nuances et de l’émotion.
Son style, aérien, presqu’aigu, réunit la profondeur du sentiment à
une légèreté du quotidien.
A travers ses textes narratifs ou poétiques, parsemés de dialogues,
de personnages et de dérision, Gabrielle dévoile ses différentes
facettes. Elle raconte l’amour, l’humour, l’aventure. Elle emprunte
aussi des chansons à d’autres.
Cette musicienne de formation a fait ses armes dans les bistrots, la
rue ou encore le métro. La formule cabaret reflète au mieux son
besoin de proximité, d’accessibilité et d’échange.
En février 2020 elle sort un mini-album intitulé « Dans mon
canadair ».

Réservation recommandée 09 75 47 27 23
Sortie au chapeau.

https://www.youtube.com/channel/UC620F7HjKvnL1wxDM8q_RVA
https://gabrielleaccordeon.bandcamp.com/

Poélectroésie

n.f. (2021 du gr. poiêsis et elektros)

Genre artistique désignant la rencontre
entre l’univers électro d’Arnaud Durand
et la poésie de Mathieu Lané Maby.

Reprenant à leur compte les allées et venues d’un verbiage de bon aloi, mêlant historiettes invraisemblables, sentiments frisottants et poésie à l’emporte-pièce, les textes révèlent leur simplicité dans les nappes frénétiques et colorées des musiques électro… c’est dire leur importance !

Créé en 2021 en résidence au théâtre des 13 Vents – CDN de Montpellier.

Durée 1h00.
Sortie au chapeau.

Soirée littéraire ukrainienne

Lectures et rencontre avec Dominique Dolmieu, des éditions l’Espace d’un instant, animée par Michel-Edouard Bellet. Avec la participation de l’association La Sauce.

Lectures d’extraits de Miel sauvage, d’Oleh Mykolaïtchouk, traduit par Tatiana Sirotchouk, et Maïdan inferno, de Neda Nejdana, traduit par Estelle Delavennat

Participation au profit de la Croix Rouge
Informations au 06 78 83 40 90
ou « lasaucestandre@gmail.com »

Vente de livres sur place.

Au début et à la fin des temps

de Pavlo Arie
traduit de l’ukrainien par Aleksi Nortyl et Iulia Nosar
(éditions l’Espace d’un instant)
avec le concours des Journées de Lyon des auteurs de théâtre
et du Centre national du livre

Lecture par Anna Andreotti, Roxane Borgna, Dominique Dolmieu et Mitia Fedotenko.

Tchernobyl. Dans la zone irradiée où, paradoxalement, la nature a repris ses droits, quelques irréductibles se sont maintenus, malgré les oukases gouvernementaux. Là survit, en dépit de tout et de tous, Baba Prissia, une grand-mère forte en gueule et toujours rebelle, un peu guérisseuse, un peu sorcière. Dans le même temps, de riches Russes à la gâchette facile font des safaris à travers la forêt peut-être contaminée, mais giboyeuse. Cette rencontre fulgurante et haute en couleur entre plusieurs univers qui ne peuvent pas cohabiter devient une fresque épique qui s’inscrit dans l’Histoire du XXe siècle.

Pavlo Arie est né en 1975 à Lviv, en Ukraine. Dramaturge, scénariste, peintre, artiste conceptuel et traducteur de l’allemand et du polonais, il est l’auteur d’une quinzaine de pièces, présentées dans une dizaine de langues et notamment à la biennale de Wiesbaden et au Royal Court de Londres. Ses textes ont reçu de nombreuses distinctions, dont le prix du domaine étranger des Journées de Lyon des auteurs de théâtre en 2017.

En co-réalisation avec la Cie des Nageurs de nuit, dans le cadre des World Wide Ukrainian Readings. Sortie au chapeau.

En continuant à utiliser le site, vous acceptez l’utilisation des cookies qui permettent au site de fonctionner. Plus d’informations

Les paramètres des cookies sur ce site sont définis sur « accepter les cookies » pour vous offrir la meilleure expérience de navigation possible. Si vous continuez à utiliser ce site sans changer vos paramètres de cookies ou si vous cliquez sur "Accepter" ci-dessous, vous consentez à cela.

Fermer