Association européenne des éditeurs de théâtre

Dans le mouvement :

L’Espace d’un instant
Sampizdat

Postulat de départ (10 octobre 2025) :

En préambule, on peut imaginer que tout ou partie des projets décrits ci-après pourraient être repris et coordonnés par Théâdiff, si le cœur leur en dit, à plus ou moins brève échéance. On peut aussi imaginer la constitution d’une association des éditeurs de théâtre. Celle-ci pourrait d’abord exister de manière informelle, puis se déclarer officiellement. Elle aurait naturellement vocation à s’élargir à d’autres collègues ailleurs en Europe, dans le but principal de faire une demande conjointe de soutien à l’UE.

Il s’agirait :

1/ d’organiser deux ou trois rencontres annuelles, qui seraient composées :
– d’une réunion professionnelle, qui permettrait d’évoquer entre nous quelques problèmes et perspectives communs ;
– d’une rencontre publique pour sensibiliser lecteurs et spectateurs sur les spécificités de notre domaine ;
– d’un moment plus artistique, pour lequel nous déciderions nous-mêmes, de manière collective, démocratique et transparente, de la programmation.
Nous pourrions la proposer au Village du Off à Avignon, aux Contemporaines à Lyon en collaboration avec Sens Interdits, et différents autres endroits à Paris, en collaboration avec le réseau Eurodram.

2/ de constituer deux ou trois groupes de travail autour des relations :
– avec la SACD, qui continuer à affirmer qu’un texte de théâtre n’est pas une oeuvre littéraire ;
– avec la SGDL, pour s’entendre sur la rédaction de modèles de contrats bilingues français/anglais, auteurs/traducteurs, pour les droits d’édition et/ou de représentation, que nous ferions « homologuer » par diverses institutions, et pourrions soumettre également aux agents étrangers (la SGDL s’est déjà montrée tout à fait intéressée) ;
– avec le CNL, afin d’échanger sur la place des écritures théâtrales dans leurs dispositifs.

3/ de créer un grand prix de littérature dramatique, section traduction :
Il aurait vocation naturellement à être récupéré dès que possible par Artcena, le jour où son ministre de tutelle conviendra que la traduction théâtrale fait également partie de la littérature dramatique. Comme on le sait une pièce de théâtre française écrite en breton, en corse ou en occitan, n’est pas éligible au grand prix officiel, et la question n’intéresse plus la DGLFLF. Bien sûr ce n’est pas quelque chose qui va arriver tous les jours, mais c’est un élément clé de la glottophobie. Si on peut faire une section jeunesse, on peut faire une section traduction.

Il va sans dire que tout cela serait à discuter, planifier, organiser. Mais voilà, ce serait faire quelque chose ensemble, sur laquelle nous aurions la main, sans qu’on nous dise que ça va pas être possible parce que ce n’est pas joué pendant le festival, parce que c’est une traduction, parce que défendre ses droits c’est avoir mauvais caractère, parce que ça n’ira pas pour mon public, etc. Et nous aurions sûrement plus de poids en agissant collectivement.

Dominique Dolmieu, pour les éditions L’Espace d’un instant / Maison d’Europe et d’Orient.

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