de Pavlo Arie
traduit de l’ukrainien par Aleksi Nortyl et Iulia Nosar
(éditions l’Espace d’un instant)
avec le concours des Journées de Lyon des auteurs de théâtre
et du Centre national du livre
Lecture par Anna Andreotti, Roxane Borgna, Dominique Dolmieu et Mitia Fedotenko.
Tchernobyl. Dans la zone irradiée où, paradoxalement, la nature a repris ses droits, quelques irréductibles se sont maintenus, malgré les oukases gouvernementaux. Là survit, en dépit de tout et de tous, Baba Prissia, une grand-mère forte en gueule et toujours rebelle, un peu guérisseuse, un peu sorcière. Dans le même temps, de riches Russes à la gâchette facile font des safaris à travers la forêt peut-être contaminée, mais giboyeuse. Cette rencontre fulgurante et haute en couleur entre plusieurs univers qui ne peuvent pas cohabiter devient une fresque épique qui s’inscrit dans l’Histoire du XXe siècle.
Pavlo Arie est né en 1975 à Lviv, en Ukraine. Dramaturge, scénariste, peintre, artiste conceptuel et traducteur de l’allemand et du polonais, il est l’auteur d’une quinzaine de pièces, présentées dans une dizaine de langues et notamment à la biennale de Wiesbaden et au Royal Court de Londres. Ses textes ont reçu de nombreuses distinctions, dont le prix du domaine étranger des Journées de Lyon des auteurs de théâtre en 2017.
En co-réalisation avec la Cie des Nageurs de nuit, dans le cadre des World Wide Ukrainian Readings. Sortie au chapeau.